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14/07/2012

Le Front de Gauche exige un référendum sur le Pacte Budgétaire européen

grèce, espagne, pierre laurent, austérité, front de gauche, gauche unitaire, parti de gauche, François Hollande, france, christian picquet, Alors que François Hollande a mis à l’ordre du jour la ratification par la France du Pacte Budgétaire européen, le Front de Gauche s’élève ce jeudi contre la volonté du président de la République de faire passer un texte aux conséquences économiques négatives.

Ses dirigeants demandent l’organisation d’un grand débat public débouchant sur un référendum, afin d’informer le peuple et de lui laisser le dernier mot.

grèce, espagne, pierre laurent, austérité, front de gauche, gauche unitaire, parti de gauche, François Hollande, france, christian picquet, Pour le secrétaire national du Parti communiste Pierre Laurent, ainsi que Martine Billard (Parti de Gauche) et Christian Picquet (Gauche Unitaire), le débat public, l’information du peuple et sa décision finale sur un sujet qui touche à la souveraineté nationale sont indispensables. Les dirigeants du Front de Gauche souhaitent que cela permette d’éviter la ratification en l’état d’un traité qui aurait des conséquences néfastes sur l’économie française, tuant notamment l’investissement public en imposant une austérité drastique.

Pour Pierre Laurent, le Pacte Budgétaire est en effet porteur de mesures très dures, qui risquent de plonger la France dans l’austérité à l’instar d’autres pays l’ayant ratifié, comme la Grèce qui multiplie actuellement les privatisations pour entrer dans les clous européens, ou l’Espagne qui poursuit ses coupes dans les dépenses publiques en échange de l’aide européenne à son secteur bancaire.

« Une austérité généralisée »

Christian Picquet, de Gauche Unitaire, explique que le gouvernement français serait lié par des contraintes budgétaires encore plus strictes, et ne se donnerait donc aucun moyen de mettre en œuvre les changements politiques pour lesquels il a été élu : « Signer le Pacte de Stabilité donnerait une trajectoire à la politique gouvernementale pour le quinquennat, qui serait totalement contraire à ce pourquoi les Français ont voté au printemps. Cela orienterait vers une austérité généralisée avec une baisse des dépenses publiques, une diminution du coût du travail pour alléger les cotisations patronales, au moment où les grands groupes affichent des dividendes insolents. Cette trajectoire là, rien ne la justifie ».

Pas de ratification sans référendum

« Il est donc fondamental d’alerter les citoyens sur la situation et les conséquences concrètes de la ratification d’un tel traité », estime Martine Billard, du Parti de Gauche. « Il y a urgence, et on va mener cette bataille dès maintenant », poursuit-elle. Le Front de Gauche lance donc la mobilisation en faveur de l’organisation d’un référendum, estimant qu’il ne peut pas y avoir de ratification parlementaire sans que les dispositions du traité aient été portées à connaissance des citoyens. Cette thématique sera placée au cœur des Estivales du parti les 25 et 26 août prochain, et le Front de Gauche promet une mobilisation en masse à la rentrée si le gouvernement refuse le référendum.

Dans tous les cas, Pierre Laurent a annoncé que ses députés voteraient contre la ratification du traité au Parlement. Christian Picquet espère que les députés socialistes et écologistes suivront : « C’est un cri d’alarme en direction de l’ensemble de la gauche : on doit redresser quelque chose qui peut être une trajectoire mortifère plongeant des pays dans une catastrophe sociale ».

En conclusion, il lance sur un air de défi à François Hollande : « Allez-vous faire passer ça alors que le peuple ne vous en a pas donné mandat, comme Nicolas Sarkozy avait fait passer le traité de Lisbonne "en fraude" après l’échec du référendum de 2005 ? Ce serait un suicide politique ».

22/05/2012

Alexis Tsipras: «On ne négocie pas avec l‘enfer ! »

union européenne, grèce, angela merkel, pierre laurent, austérité, front de gauche, jean-luc mélenchon, François Hollande, les vidéos de l'humanité, front de gauche info, syriza, alexis tsiprasAlexis Tsipras a été reçu par les députés du PCF et du Front de gauche à l'Assemblée nationale.

Le leader de Syriza, coalition la mieux placée dans les intentions de vote des Grecs avant les législatives du 17 juin, appelle les Européens à rompre avec l'austérité et à changer de stratégie pour l'Union européenne.

Le chef de la coalition de gauche s'est exprimé aux côtés de Pierre Laurent, président du Parti de la gauche européenne, et Jean-Luc Mélenchon, candidat Front de gauche à la dernière présidentielle française. Il a affirmé que le sort de la Grèce devait se décider dans les urnes grecques et non à Berlin chez la chancellière allemande Angela Merkel, à Francfort, siège de la Banque centrale européenne, ni à Washington, au FMI.

"La Grèce est un pays souverain"

"La Grèce est un pays souverain. Ce n'est pas à Mme Merkel de décider si nous allons avancer vers un référendum ou non. Mme Merkel doit comprendre qu'elle est un partenaire comme les autres (...) dans une eurozone sans locataire ni propriétaire".

Les législatives devront sanctionner le plan d'austérité imposé à la Grèce par l'Union européenne, le FMI et la BCE. "Il n'y a rien à négocier dans le mémorandum. On ne négocie pas avec l'enfer. Ce qu'il s'agit de rediscuter, ce n'est pas le mémorandum, mais la dette publique.", a-t-il fait valoir.

Quant à François Hollande, qu'Alexis Tsipras souhaitait rencontrer, le leader de Syriza explique "comprendre qu'il ne veuille rencontrer que des chefs de gouvernement". Mais, prévient-il, "François Hollande ne pourra renier facilement ses promesses, sinon il deviendra Hollandreou", reprenant ainsi le jeu de mot de Jean-Luc Mélenchon durant la campagne présidentielle. "François Hollande doit comprendre qu'il lui faudra répondre à des questions cruciales. Si le peuple français a envoyé Nicolas Sarkozy en vacances au Maroc, c'est pour faire une autre politique que celle de Nicolas Sarkozy?"

 

07/05/2012

NOUS AVONS UN NOUVEAU PRESIDENT MAIS… LE COMBAT CONTINU !

legislativevry.jpg« Les philosophes n’ont fait qu’interpréter diversement le monde, il s’agit maintenant de le transformer Karl Marx »

Nous avons un président (1)... La fin de la campagne ne signifie certainement pas l’arrêt de notre combat, d’autant que l’élection de nos députés est tout aussi importante. Il faudra faire fructifier nos excellents résultats aussi bien nationalement (+ de 11 %) qu’à Evry (14,93 %) et permettre à un maximum de candidats du Front de Gauche de nous représenter à l’Assemblée Nationale pour porter nos revendications.

Nous avons un président, oui mais…

Aujourd’hui comme hier, le casse-tête parfois insurmontable de nombre de familles pour boucler le mois reste le même.

Aujourd’hui comme hier, beaucoup de nos concitoyens doivent choisir entre se soigner et manger., se distraire ou régler son loyer., parfois même, oublier ses vacances afin de pouvoir payer ses transports ou remplir son réservoir pour aller travailler !

Aujourd’hui comme hier, nous continuons à dire que la priorité va à «l’Humain d’abord», que nous devons vivre dignement et que les richesses produites par les salariés doivent leur revenir.

Il n’est pas indécent de taxer les riches. L’indécence serait d’accepter qu’une infime minorité, enfants chéris de la droite, mette en coupe réglée tout un pays pour préserver ses bénéfices.

Alors oui, nous avons un nouveau président...

Oui il a obtenu la majorité, mais ce n’est pas un blanc-seing. Il a une obligation de résultat ! Nous y serons attentifs et nous continuerons à refuser tous gages au monde financier, tout alignement servile sur le libéralisme militant de l’Allemagne ou de l’Europe.

Le parti communiste et toutes les organisations qui composent le Front de Gauche continueront dans la campagne des législatives à se battre pour faire de notre programme, l’humain d’abord, une réalité et à dire que le pouvoir ne vient que du peuple et ne doit pas lui être dérobé.

Groupe communiste au Conseil Municipal d'Evry

C. CHADUTEAU - D.DIAZ – C.PIGAGLIO – E.YAGMUR

Tribune publiée dans le bulletin municipal

(1) Lorsque cette tribune a été publiée nous ne connaissions par les résultats du deuxième tour de l’élection présidentielle.

Résultats complets :

votepigaglio.jpgFrance : 34 869 809 exprimés, François Hollande : 51,62 %, Nicolas Sarkozy : 48,38 %

Essonne : 594 522 exprimés, François Hollande : 53,43 %, Nicolas Sarkozy : 46,57 %

Agglomération d’Evry (Evry, Courcouronnes, Bondoufle, Lisses) : 33 871 exprimés, François Hollande : 64,38 %, Nicolas Sarkozy : 35,62 %

Evry : 18 287 exprimés, François Hollande : 71,45 %, Nicolas Sarkozy : 28,55 %

 

28/03/2012

FRONT DE GAUCHE : LILLE DU BONHEUR !

élections 2011-2012, ps, front de gauche, fn, jean-luc mélenchon, francois hollande, présidentielle 2012, lille, front de gauche info, jérôme cahuzac, A Lille, le Front de gauche a fait "sortir la rivière de son lit"

Après les 120.000 personnes de la reprise de la Bastille, le 18 mars dernier, le Front de gauche a à nouveau frapper un grand coup ce mardi soir. A Lille, ils étaient 23.000 à assister au meeting du candidat Jean-Luc Mélenchon. 15.000 à l'intérieur du Grand palais archi-comble, aux alentours de 8.000 à l'extérieur. C’est le plus grand rassemblement politique jamais réalisé à Lille a souligné la presse locale

"La rivière est sortie de son lit et quoi qu'il arrive, elle n'y rentrera pas de si tôt", a lancé le candidat du Front de gauche devant une forêt de drapeaux rouges, d'où s'élevaient des "résistance, résistance".

"Sortir le FN de la scène"

élections 2011-2012, ps, front de gauche, fn, jean-luc mélenchon, francois hollande, présidentielle 2012, lille, front de gauche info, jérôme cahuzac, "La bataille qui m'excite, c'est de sortir le Front national de la scène. Si je suis devant elle, on serait le premier pays d'Europe où l'on ferait reculer l'extrême droite", a répété à la presse dans le train le porteur du programme partagé. Se félicitant d'avoir "fait dérailler le train de la dédiabolisation" du FN, il a souligné l'échec de l'opération de récupération des drames de Montauban et Toulouse par le Front national.

Nous avons été les meilleurs gardiens de la fraternité. La France a remporté une immense victoire: le tueur en série n'est arrivé à rien, et les chacals du Front national non plus".

"Ne commencez pas à nous chercher!"

Il a regretté par exemple que le PS n'ait toujours pas répondu à son appel d'évoquer le cas des circonscriptions où la gauche pourrait être éliminée dès le premier tour en cas de division.

Pas d’accord avec le PS

élections 2011-2012, ps, front de gauche, fn, jean-luc mélenchon, francois hollande, présidentielle 2012, lille, front de gauche info, jérôme cahuzac, « Contrairement à l’impression des socialistes, il y a des communistes en France! » ironise-t-il, en clin d’œil à la phrase de Hollande le mois dernier à Londres pour rassurer la City.

Jérôme Cahuzac, un proche du candidat socialiste, évoque-t-il un « accord » passé entre le Front de gauche et le PS en vue des législatives? « Gros menteur », rétorque Mélenchon galvanisé, qui ne veut plus se contenter de jouer les seconds couteaux : « Notre intention est d’être en tête de la gauche. »

Un refrain répété par Pierre Laurent à la tribune : « Nous ne sommes pas la voiture-balai du PS, nous sommes en train de devenir la locomotive de toute la gauche! »


A Lille, Mélenchon a réuni plus de 20000 personnes par France3Nord-Pas-de-Calais